Aquarelle, huile, acrylique…je dois admettre que je ne maîtrise pas du tout l’art du pinceau. Et je ne parle pas ici de peinture au latex. Car Chéri vous dira que je suis plutôt rapide pour dégainer le rouleau et remettre au goût du jour les murs de notre chambre.
En d’autres mots, je peux peinturer, mais je ne sais pas peindre. Oh, je me doute bien qu’en mariant le rouge et le bleu, on enfante le violet. Mais j’abdique devant Bonhomme allumette. J’angoisse devant un pot de gouache. Je tremble devant une feuille blanche.
Face à une toile, debout et immobile, les bras ballants et les yeux grands ouverts, je découvre parfois des couleurs qui sont infiniment plus belles que celles de ma boîte de Crayola. Je m’émeus devant tant de réalisme, ou m’étonne de l’imagination aussi délurée de l’artiste.
Aujourd’hui, je souhaite souligner la ténacité, le talent et l’audace de l’artiste peintre québécois Sébastien Larochelle, dont tous les tableaux se vendent de mieux en mieux, notamment à Whistler, en Colombie-Britannique. Selon les propos de la Galerie d’art Beauchamp, Sébastien impressionne notamment par son utilisation audacieuse de nouvelles et traditionnelles iconographies. Il peint son sujet principal, que ce soit un cheval, un taureau, une femme ou une danseuse, en laissant couler la peinture et en juxtaposant à l’occasion des mots ou de courtes phrases sur la toile.
Sur une autre note, on dit que les plus anciennes peintures connues à ce jour se trouvent dans la grotte Chauvet, en France, et qu’elles auraient environ trente-deux mille ans. Ça me bouleverse. Mais jamais autant que les fresques réalisées par mes enfants...