mercredi 5 janvier 2011

J'aime Alexandre Loiseau

La nourriture a pour moi un pouvoir réconfortant, festif et rassembleur. Que ce soit en couple, en famille ou entre amis, une bonne bouffe à cette unique faculté de solliciter de façon si puissante nos cinq sens. Les effluves d’une soupe aux légumes qui mijote lentement, la vue d’un gâteau dégoulinant de crème, le son d’une huître qu’on ouvre, la douceur d’un vin de glace au palais, la saveur mémorable de butterscotch d’un vieux gouda…Qui plus est, les souvenirs du passé y sont si souvent associés : le simple fait d’humer les parfums d’une  sauce à spaghetti qui bouillonne sur le rond nous projette à nos jeunes âges, lorsque nous arrivions de l’école en autobus jaune et que maman jouait de la casserole dans la cuisine…

La nourriture me comble le ventre, mais c’est là un mince bienfait. La bouffe offre tellement plus à celui et celle qui s’ouvre un peu l’esprit. Elle fait voyager, découvrir, explorer. Elle provoque des Oh ! , des Ah! et des Encore! Elle réconforte les âmes en peine, elle calme les plus violents SPM (moi, en tout cas), elle délie les langues lors d’un souper bien arrosé. Elle a le don aussi d’unir profondément les gens: mon Chéri m’a séduite par sa façon de cuisiner à nos débuts, mes voisins sont devenus des amis, mes enfants se confient lorsqu’on prépare une pizza ensemble…Bref, la nourriture crée le bonheur. Et comble de chance, manger est un plaisir qui doit se renouveler! Alors pour ma part, ne me parlez pas de régime !

Aujourd’hui, je lève mon verre à Alexandre Loiseau, chef propriétaire du restaurant Bistro Cocagne, situé à Montréal. Ce jeune créateur dans la trentaine rend hommage aux artisans du Québec. Je l’adore pour son audace, pour sa passion de la cuisine. Et parce que c’est mon cousin.

Pour reprendre les mots de Robert Beauchemin de la Presse, « le restaurant Bistro Cocagne, rue Saint-Denis, fait son petit bout de chemin tranquillement, car son chef, au contraire des gastrostars du moment qui aiment parader, préfère travailler dans l'ombre, mais avec rigueur et vigilance. C'est un jeune homme qui ne se laisse pas prendre au piège de l'ego surdimensionné. Chez lui, on vient pour manger. Et il est si efface que l'on se rend à peine compte qu'il y a en cuisine un très grand talent, qui n'a fait que mûrir au cours des dernières années. »

Continuez votre excellent travail Alexandre et Sandra. Nous somme fiers de vous! 

Ses spécialités : Foie gras, Gibier, Agneau, Terrine, Volaille.

http://www.bistro-cocagne.com/



 

Voici sa recette de pouding chômeur à l'érable publiée sur

Selon lui, la crème et le sucre d'érable se mélangent parfaitement pour donner au pouding chômeur une douceur savoureuse et moins corsée au goût que le traditionnel mélange eau et cassonade. De quoi vouloir en reprendre…

Degré de difficulté : facile
Nombre de convives : 8
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 40 minutes
Ingrédients :

1 œuf
45 ml de sirop d'érable
30 g de beurre fondu
Une pincée de muscade
Une pincée de sel
1 c. à soupe de poudre à pâte
115 g de farine
100 ml de lait
375 ml de crème 35 %
1 tasse de sucre d'érable

Préparation :
- Dans un bol à mélanger, battre ensemble l'œuf et le sirop d'érable.
- Incorporer le beurre fondu et la muscade et mélanger de nouveau.
- Ajouter le sel, la poudre à pâte et la farine en alternant avec le lait. Bien mélanger jusqu'à homogénéité.
- Verser cette préparation dans des moules individuels (1 moule pour 2 personnes) allant au four.
- Mélanger la crème et le sucre d'érable.
- Verser ce mélange sur la pâte à pouding et enfourner pour 40 minutes à 375 °F.
- Servir tiède.

Délectez-vous!

2 commentaires:

  1. j'y ai passé un des plus beaux jour de l'an à ce resto... tout était en place pour finir l'année en beauté!

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  2. Je me dois d'y aller la prochaine fois que j'irais à Montréal!!!

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