mercredi 29 décembre 2010

J'aime Pierre Thibault

Lorsque je me projette dans le passé, c’est le plus souvent dans ma première maison familiale que je me réfugie. Mes souvenirs d’enfance les plus riches y ont pris racine. Et elles sont profondes. Au point où mes rêves actuels s’y déroulent encore et encore et ce, même si plus de vingt ans se sont écoulé depuis notre déménagement. Tel un fantôme, l’âme en peine, je m’y déplace, en vociférant contre les transformations apportées par le nouveau propriétaire. Qu’a-t-il fait à NOTRE haie de cèdres! Et NOTRE foyer de pierres! Sans compter au manque flagrant d’entretien à NOTRE piscine! Comme si elle m’appartenait encore….Comme si j’avais un droit de veto sur toutes les décisions de transformation déco que ce nouveau couple, sans enfants dois-je le préciser, a le droit ou non de prendre.

J’aurais aimé qu’elle soit classée « Patrimoine mondial de l’Unesco », pour justement éviter qu’elle soit menacée de destruction par cause de dégradation, d’évolution de la vie sociale, et de mauvais goût…Je l’aimais moi, ma chambre de bain brune. Et la tapisserie jaune de la cuisine. Et les murs de miroir de ma chambre au sous-sol, devant lesquels je me déhanchais en écoutant mon disque de vinyle de Flash dance.

J’aime ma maison actuelle, car je vois bien l’effet réconfortant qu’elle apporte à mes enfants. Telle une soupe à l’oignon gratinée. Je me promets toutefois bien un jour de m’en offrir une nouvelle, car le changement bouscule, relativise, révolutionne, métamorphose. Bref, le changement fait du bien. Celle de mes rêves en sera une de l’architecte québécois Pierre Thibault. Pour ses lignes pures. Pour les éléments de développement durable de ses constructions. Et surtout, pour « ses réalisations qui se démarquent par leur intégration au paysage et leur capacité à capter la lumière naturelle », comme l’a si bien dit Lucie Lavigne de montoit.ca.

http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/architecture-et-patrimoine/201004/09/01-4268819-les-maisons-nature-de-pierre-thibault.php

http://www.pthibault.com/


 


vendredi 17 décembre 2010

J'aime les robes de Valérie Dumaine!

Je suis girlie, et je m’assume complètement. J’aime la féminité. J’aime qu’un vêtement puisse me donner confiance. Déjà, petite, je savais ce que je voulais porter. Et surtout, ce que je ne voulais pas! Je me souviens d’un manteau que ma mère avait tricoté pour moi….Je devais avoir l’âge de la maternelle. Chère maman! De longues minutes pour choisir un patron. De longues hésitations à choisir entre une laine de ton bleu poudre, orange brûlé ou jaune poussin. De longues heures à jouer de l’aiguille. Mais surtout de la patience à tenter de me le faire porter! Je pense l’avoir revêtu à deux reprises…Et je me souviens d’avoir résisté à chaque fois. Je n’étais pas bien dans ce manteau. Oh, il était bien confortable, bien chaud, bien visible (elle avait finalement opté pour l’orange brûlé et le jaune poussin) mais je n’aimais pas l’effet qu’il me procurait! J'étais bien sûr triste pour ma mère....Elle qui, maille après maille, m'imaginait toujours un peu plus dans sa création….Elle a dû toutefois se rendre assez vite à l'évidence: je ne le porterais pas. A-t-il alors pris mauvais plis sur un cintre en métal? Je pense qu'il a atterri dans une œuvre de charité…

Ce que j'aime par dessus tout? Les robes. Les courtes, les longues. Celles aux lignes intemporelles comme les plus osées. Je les aime toutes, mais particulièrement celles de Valérie Dumaine, une designer québécoise qui gagne à se faire connaître. Ses robes sont fabuleuses et se vendent à petit prix.

Peut-on résister à la tentation de se retourner au passage d’une femme dont la robe se fond sur elle comme une deuxième peau? Moi non ! Ma fille préfère de loin porter le pantalon à la robe, et ça demeure un mystère complet pour moi….j'ai bien essayé de la convaincre d'en porter mais comme ma mère, j’ai lâché prise! ;-)

MA Valérie Dumaine, offerte par Chéri. 


http://www.valeriedumaine.com/

mercredi 15 décembre 2010

J'aime le blanc!

(Photo prise par Chéri, lors d’une bouffe mémorable dans un petit resto de St-Malo, en France)

Oh…il neige encore. Il n’y a pas de doute, nous aurons un beau Noël blanc. Et qui dit blanc, dit pureté et légèreté. D’ailleurs, c’est en blanc crème légèrement teinté de beurre que j’ai décidé de repeindre les murs de la chambre de notre fils. La lumière y est maintenant si belle! La couleur me rappelle les croissants que nous allions nous chercher certains matins, lorsque nous logions dans Montmartre. D’ailleurs, c’est probablement lors de ce voyage où j’ai véritablement apprivoisé les subtilités, les arômes et les effluves d’un vin blanc. Je ne me prétends pas sommelière, loin de là. Mais lorsqu’il est bien marié, à un plat de poissons bien frais ou à un fromage de chèvre québécois comme l’excellent Cendrillon, c’est le paradis dans la bouche!

Le Cendrillon est un fromage roulé dans la cendre végétale! Il offre un goût acidulé et un peu piquant qui s’intensifie au fil du temps. Il a été couronné sacré meilleur fromage au monde après s'être mesuré à 2 440 fromages provenant de 34 différents pays! Si elle le pouvait, ma fille en couvrirait ses rôties le matin…

http://alexisdeportneuf.com/default.aspx?rdr=true&LangType=3084&id=56

Pour accompagner cette belle création, hydratez-vous d’un blanc délicat et léger, tel que L'Orpailleur, un très bon vin blanc dont la robe arbore une couleur jaune-vert et dont le nez évoque des arômes de pomme verte et de fleurs blanches! Encourageons les vignobles québécois!